![](Extraction_ossement_O3.jpg)
Extraction d'un
fémur de Gomphotherium sp . dans le
Serravallien ( Miocène supérieur continental )
des environs d'Aix-en-Provence ( gisement du
Collet - Redon , commune de Saint-Cannat ,
Bouches-du-Rhône ). Dans une opération de
dégagement d'un fossile fragile contenu dans une
matrice elle-même très friable ( ici une marne )
, les outils les plus efficaces se révèlent
souvent être une pointe métallique , une spatule
et un pinceau .
Consolidation et réparation des
spécimens sur le terrain
Les conditions physiques de
conservation des ossements fossiles varient en
relation avec la nature des niveaux
sédimentaires qui les contiennent , ainsi qu'en
fonction de leur composition chimique et de leur
structure cellulaire. Certains sont solides et
peuvent être collectés et extraits de leur
matrice sans traitement préalable , d'autres
sont friables et doivent être consolidés avant
toute manipulation.
Le processus de consolidation des
spécimens consiste à introduire une solution
adhésive dans un solvant approprié et le tout
dans les pores et les fissures du fossile. Quand
le solvant s'est évaporé , les différents
fragments du fossile demeurent fixés entre eux
par le composant solide de la solution. Pour
être efficace la solution doit pénétrer
profondément et déposer autant d'adhésif que
possible à l'intérieur du spécimen. La porosité
et les propriétés d'absorption varient d'un
fossile à un autre et la forme optimum d'une
solution consolidante sera celle ayant la plus
haute viscosité et assurant la plus forte
pénétration. Le nombre d'applications d'un
consolidant nécessaire pour assurer la solidité
d'un fossile varie d'un spécimen à un autre ,
mais dans tous les cas il est indispensable que
le spécimen soit parfaitement sec avant chaqe
application.
La pratique de la consolidation
et de la réparation des fossiles a maintenant
plus d'un siècle et de nombreuses substances ,
autrefois utilisées , ne sont plus considérées
comme efficaces et leur usage a été abandonné.
C'est le cas du Shellac , une substance
résineuse produite par un insecte ( Coccus
lacca ) et dont la solution dans l'alcool
méthylé a été d'un usage universel comme
consolidant . Cette substance était aussi
utilisée comme un adhésif. Dans les collections
des Muséums d'Histoire Naturelle français datant
du début du XXe siècle , il est facile de
reconnaître les fossiles consolidés ou réparés
avec ce produit à leur couleur brun-rouge et à
leur odeur de cire trés caractéristique qui
s'en dégage lorsqu'on applique un fer chaud sur
le spécimen. Les cires , et en particulier , la
paraffine , ont été fréquemment utilisées , plus
comme adhésifs que comme consolidants. Il en est
de même du nitrate de cellulose .Cette substance
, sous la forme d'un celluloid , fut largement
utilisée pour ses propriétés adhésives jusqu'en
1940 et une solution légère mélangeant acétone
et acétate d'amyl fut utilisée comme consolidant
.
Les agents consolidants et
adhésifs modernes sont habituellement des
plastiques dissous dans des solvants divers ou
des émulsions aqueuses.
- Le butyral de polyvynil : C'est
l'une des meilleures résines jouant à la fois le
rôle de consolidant et d'adhésif .Sous
l'appellation Butvar B 98 et dissoute dans
l'alcool isopropylé , elle forme un excellent
consolidant alors que le Butvar B 76, le seul
à pouvoir être dissous dans l'acétone , forme un
adhésif puissant . A ce groupe se ratache ausi
le butyral M 150, résine incolore soluble dans
l'acétone ou dans l'alcool diacétone.
- L'acétate de polyvynil
: Pour la
consolidation il doit être utilisé en solution
dans le toluène ou dans l'alcool méthylé
industriel. Le seul inconvénient à son usage est
qu'il confère aux spécimens traités un vernis
marqué qui peut être atténué si le spécimen est
mis à sécher lentement dans une atmosphère à
base du solvant utilisé pour la dissolution de
ce plastique .
- Le polybutylméthacrylate
: En solution dans
le toluène il est appellé Bédacryl 122 X dans
les pays anglo-saxons . C'est un agnent
consolidant et protecteur , surtout utilisé dans
la conservation des fossiles pyriteux. Sous
l'appellation de Vinalak 5909 ou 5911 et dilué
dans le méthyléthylkétone, il peut être utilisé
dans les opérations de dégagement des fossiles à
l'acide.Ces plastiques résistent en effet à une
longue immersion dans l'acide acérique ou
l'acide formique dilué .
- L'alcool polyvinyl
: Sa caractéristique
principale est de n'être soluble dans
pratiquement rien à part l'eau et d'être trés
résistant à tous les solvants organiques. En
solution visqueuse il peut être utilisé comme
adhésif.
- Le nylon soluble : Il a d'abord
été utilisé en archéologie dans les années 1950.
Il a le grand avantage de former un film
quasi-invisible sur l'objet . Bien qu'il ne soit
pas soluble dans l'eau , il est perméable à
l'eau. Le plastique est utilisé en solution à 5
% dans un mélange d'eau et d'alcool méthylé
industriel. Le meilleur solvant pour cet agent
est le méthanol.
- Les résines Epoxy : Ce sont
d'excellents adhésifs , mais elles présentent
l'inconvénient majeur de ne pouvoir être
enlevées que très difficilement et de décolorer
les spécimens. Le plus grand avantage de cet
agent est sa résistance .Le problème de la
décoloration peut être résolu avec de l'Araldite
MY 790 et le durçisseur HY 922 .
Parmi les autres agents
consolidants et adhésifs , il faut citer le
monomère Alpha - Cryanocrylate qui polymérise
presque immédiatement à l'air et qui est soluble
dans l'acétone.
L'introduction de ces solutions
consolidantes peut se faire par plusieurs moyens
. Le plus classique demeure l'usage du pinceau.
On peut aussi utiliser une pipette pour les
spécimens de petites dimensions. L'agent
chimique peut également être réparti en aérosol.
C'est une technique qui peut se révéler très
efficace pour les spécimens friables ou
pulvérulents. Mais le meilleur moyen de
consolidation demeure l'immersion totale du
spécimen dans une solution ou dans une émulsion.
Cette technique n'est évidemment applicable
qu'aux pièces solides et en parfait état de
conservation.
![](Extraction_oeufs_de_Dinosaures.jpg)
Extraction d'un
nid de Dinosaure dans le Maastrichtien
continental des environs de Saint-Chinian (
Hérault ). L'extrême dureté du sédiment ( un
grès à éléments fins d'origine fluviatile) rend
indispensable l'usage d'un marteau et d'un
ciseau afin de sculpter et découper un bloc
contenant les oeufs fossiles. L'opération est
longue et délicate . Au fur et à mesure de leur
dégagement les surfaces des fossiles sont
soigneusement enduites d'un agent consolidant .
Collecte et traitement des spécimens sur
le terrain
La localisation géographique et
la position stratigraphique exactes du spécimen
doivent être connues et notées avec précision.
Pour cette raison les pièces les plus
importantes d'un équipement de terrain sont un
carnet et un crayon. Un décamètre , une boussole
avec clinomètre , une carte géographique ( 1 25
000 e ) et /ou géologique ( 1 50 000 e ) sont
souhaitables surtout si la collecte se fait le
long d'affleurements verticaux.
Les outils varient en fonction de
la nature du sédiment rencontré et dépendent
ausi du choix personnel du chercheur. Dans les
opérations de dégagement des fossiles les outils
les plus variés peuvent être utilisé depuis, de
petites spatules à usage dentaire jusqu'aux
pioches et barres à mine.
L'outil de base est évidemment le
marteau. Il figure pour cette raison sur les
armes de divers congrès et associations
géologiques dans le Monde. En terrain dur il
faut adopter un marteau à frappe de section
carrée d'un côté et pointue de l'autre. En
terrain meuble ou non consolidé , le bord
tranchant ou panne , formant piochon , est
préférable à la pointe.
Dans les roches dures telles que
les grès , on peut utiliser des burins de
diverses formes qui s'introduisent facilement
dans les fissures de la roche . Il faut
cependant éviter de les utiliser comme leviers
car ils peuvent se tordre ou se briser
facilement. Ce type de travail doit plutôt être
effectué à la barre à mine. Une masse peut être
utilisée avec profit pour débiter de gros blocs.
Les fossiles sont quelquefois
craquelés et friables et doivent être
soigneusement consolidés avant toute tentative
d'extraction . Il est donc indispensable
d'emporter sur le terrain les gants consolidants
et / ou adhésifs permettant un premier
traitement des spécimens in situ. Il
est aussi utile de disposer d'un choix varié de
petits pinceaux pour l'application des produits
ainsi que pour un premier nettoyage des
spécimens avant traitement .
Une consolidation des spécimens
sur le terrain est souvent nécessaire .Si le
spécimen est sec il n'y a pas de problème et
l'un des agents plastiques précédemment cités
peut être utilisé .Une application immédiate sur
les parties du spécimen visibles avant
dégagement est souhaitable. La consolidation des
spécimens très humides soulève un problème
difficile. Si l'humidité est localisée au seul
niveau fossilifère ou si elle résulte de
conditions météorologiques passagères , la
meilleure solution consiste à transporter le
spécimen avec sa matrice dans un lieu abrité où
il pourra être traité .Si la première solution
s'avère impossible on peut recouvrir le fossile
avec une bâche ou une feuille d'aluminium
jusqu'à ce qu'il soit complètement sec et que
l'on puisse le traiter avec des agents
consolidants.
Des sachets en plastique , ainsi
que des boites en plastique de petites ou de
moyennes dimensions , accompagnés d'un jeu
d'étiquettes adhésives permettront de préserver
les fragments détachés de moindres dimensions.
Des lunettes de protection
analogues à celles utilisées dans l'Industrie
préserveront le collecteur des éclats de roche
produits par le choc des marteaux et qui peuvent
se révéler dangereux pour les yeux.
Un emballage soigneux des
spécimens collectés est indispensable .Il peut
se faire dans du papier journal pour les
spécimens de grandes dimensions ou dans du tissu
ou du coton pour les spécimens les plus
délicats.
Quand le chercheur se trouve
devant une accumulation d'ossements en connexion
ou non , il importe avant tout de déterminer
précisément les limites du groupement
fossilifère par de petits sondages destinés à
circonscrire la future zone de fouilles avec la
plus grande précision. Le travail consiste alors
à extraire un volume de matrice suffisamment
important pour permettre un transport des
ossements à l'abri de tout choc. Pour être
certain que le (ou les) bloc (s) ainsi délimité
(s) contienne (nt) tous les ossements , leur
délimitation s'opérera en profondeur et en
extension au delà du seuil supposé d'extension
véritable du fossile.
![](Extraction_mandibule_Gomphotherium.jpg)
Extraction d'une
hémi-mandibule de Gomphotherium sp.
dans le Miocène supérieur continental des
environs d'Aix-en-Provence ( Bouches-du-Rhône ,
France ). Le dégagement du fossile est un
travail long et fastidieux qui exige une grande
précision . Au fur et à mesure de son dégagement
la mandibule est enduite d'un agent consolidant.
Lorsque les blocs fossilifères
ont été soigneusement délimités et excavés ,
l'usage le plus courant est de les entourer de
bandages de plâtre . Il faut éviter d'appliquer
ceux-ci directement sur les spécimens car la
capacité d'adhérence du plâtre peut occasionner
d'irrémédiables dégâts au fossile lors de la
phase de dégagement en laboratoire. Les parties
du bloc où les ossements affleurent seront
soigneusement recouvertes de papier journal
après que les parties visibles des pièces
osseuses aient été consolidées .La meilleure
solution , ou du moins celle qui ne réclame que
peu de manipulations , consiste à se servir de
bandes plâtrées identiques à celles utilisées en
milieu médical et commercialisées en pharmacie.
Elles doivent de dimensions suffisantes (
longueur et largeur ) pour enserrer solidement
le bloc ( largeur comprise entre 7 et 15
centimètres ).Si on ne dispose pas de bandes
plâtrées on peut utiliser de la toile de jute
découpée au préalable en bandes ( 150 x 15 cm )
et laissées à tremper dans du plâtre durant
quelques minutes.
![](extraction_femur_gomphotherium_par_phK.jpg)
Extraction d'un
fémur de Gomphotherium sp. dans le
Miocène supérieur continental des environs d '
Aix-en-Provence ( Bouches-du-Rhône , France ).
Le fossile , dégagé et consolidé, est entouré de
bandages plâtrés qui permettront son enlèvement
et son transport.
Les bandages doivent entourer la
totalité du bloc et l'opération doit être
répétée au fur et à mesure du dégagement et
jusqu'à ce que le bloc soit entièrement
recouvert. Au cours de cette phase de dégagement
et afin d'assurer une meilleure manutention du
bloc , des baguettes de bois ou des tiges
d'acier peuvent être fixées le long de ce
dernier et englobées dans les bandes plâtrées
afin de renforcer la cohésion de l'ensemble.
Deux d'entre elles , en bois de préférence et de
longueur plus importante , peuvent être
utilisées pour la manutention et le transport du
bloc.
La dernière phase d'extraction
consiste à libérer le bloc , enserré dans une
gangue de plâtre , de son attache au substrat
sédimentaire. Pour cela on introduira à la base
du bloc un ou plusieurs ciseaux plats afin de le
détacher. Le bloc doit ensuite être retourné
avec précaution. C'est une phase délicate qui ne
doit être entreprise que lorsque la gangue de
plâtre est complètement sèche. La face
inférieure du bloc est alors , à son tour ,
enserrée de bandes plâtrées.
La collecte d'ossements dans des
niveaux sédimentaires , tels que des marnes ou
des sables , est plus facile car les ossements
peuvent souvent être dégagés et consolidés
séparément. Les outils requis sont alors des
couteaux , des spatules et autres outils
analogues à ceux utilisés par la chirurgie
dentaire. La meilleure solution est de procéder
à un dégagement des ossements en numérotant et
photographiant chaque pièce in situ. Un
plan montrant la position des divers éléments
osseux sera dressé. Après consolidation les os
seront dégagés et plâtrés selon la technique
décrite précédemment. Le sol autour de chaque
spécimen est creusé de manière à aménager un
piédestal enserrant la base de chaque pièce. Ce
piédestal sera à son tour supprimé après que
l'os ait été consolidé et plâtré.
La collecte des spécimens n'est
généralement qu'une première étape dans la
préparation et l'étude des pièces , aussi
l'efficacité et la maîtrise des opérations de
dégagement conditionnent la préparation
ultérieure de la pièce. C'est ainsi qu'il faut
éviter de recouvrir les pièces d'une épaisseur
trop importante de bandes plâtrées car
l'ouverture de la gangue de plâtre peut s'avérer
très difficile et faire subir au fossile des
dommages graves.
Avant , pendant et après les
travaux d'extraction la rédaction de notes
manuscrites détaillées se rapportant aux données
livrées par la fouille ( nature du sédiment ,
orientation du ( ou des ) fossile(s) , etc.. )
est indispensable .
Une partie notable de l'information relative au
fossile est livrée par la fouille et disparaît
avec elle
.
![](Extraction_ossement_Dinosaure_Castigno_phase_4.jpg)
Extraction d'un
radius de dinosaurien ornithopode (
Rhabdodon sp. ) dans le Rognacien
(Maastrichtien supérieur ) des environs de
Castigno ( Hérault ). Le fossile , après avoir
été dégagé et consolidé , est enserré de bandes
plâtrées.
Dégagement et traitement des spécimens
au laboratoire
L'enlèvement de la matrice
enserrant les fossiles peut se faire par des
procédés mécaniques ou chimiques.
L'outil traditionnel demeure le
petit marteau de sculpteur accompagné de
burins de petites dimensions permettant un
travail de précision. Durant cette phase le
spécimen doit être solidement installé .Un
déplacement , même léger , peut avoir de graves
conséquences pour le fossile .Il est donc
préférable de placer le bloc , avant dégagement
, sur des sacs remplis de sable ou de sciure de
bois qui amortiront les chocs.
Le travail doit toujours débuter
par la portion du bloc qui , sur le terrain ,
présentait les vestiges osseux les plus
importants et les plus visibles. Le dégagement
des pièces doit s'effectuer lentement sus un
éclairage puissant et s'accompagner d'une
consolidation fréquente des parties du fossile
exposées , surtout quand celles-ci montrent des
signes de faiblesses sous l'effet des ondes de
choc .
Le dégagement au marteau et au
ciseau de surfaces arrondies telles que des
crânes ou de surfaces allongées telles que des
os des membres est chose relativement aisée. Il
n'en est pas de même du dégagement d'une
mâchoire. L'usage du marteau doit alors céder la
place à celui de pointes ou de grattoirs en
acier permettant de suivre avec une extrême
précision les dessins des pics dentaires.
Des outils modernes permettent un
dégagement plus rapide et plus sûr de la
matrice. Les machines dentaires ( " fraises " )
sont particulièrement efficaces. Les têtes de
ces appareils , généralement amovibles et
interchangeables , sont de deux types :
rotatives ou perçantes . Des scies circulaires
diamantées , des disques abrasifs ou des brosses
métalliques peuvent s'y adapter. Les pointes
perçantes ou les disques coupants permettent
d'enlever la matrice entourant le fossile
jusqu'à ce que celui-ci soit suffisamment proche
pour qu'un dégagement par percussion soit aisé.
D'autres appareillages plus
spécifiques peuvent être utilisés , mais ils
sont , souvent de par leur prix de revient ,
hors de la bourse d'un amateur. C'est par
exemple le cas des cuves de lavage par ultrasons
dont la taille peut varier de 15 cm2 à 1 ou 2 m2
et qui peuvent se révéler très efficaces pour
nettoyer de petits fossiles et les débarrasser
de résidus encroûtants.
Des méthodes chimiques peuvent
être utilisées dans la préparation des ossements
fossiles. La plus répandue utilise l'acide
acétique . L'acide acétique dilué dissout les
carbonates de la matrice mais n'attaque pas
l'apatite , constituant principal des ossements
fossiles. Une dilution de l'acide dans l'eau à
33 % doit être utilisée , bien qu'une
concentration à 10 - 15 % peut se révéler plus
efficace dans certains cas. Cette méthode est à
utiliser avec la plus grande prudence et après
essais préalables sur de petits spécimens
osseux de nature et de provenance identiques au
spécimen en cours de dégagement.
L'acide formique peut aussi être
utilisé avec les mêmes précautions. Un mélange
acide acétique / acide formique peut détruire ou
endommager irrémédiablement un os , aussi il est
indispensable de laver soigneusement une pièce
entre deux traitements à l'aide d'acides
différents.
L'usage de ces produits est
dangereux pour l'utilisateur car il peut
occasionner des brûlures de la peau ou des
irritations durables des yeux. Aussi leur
manipulation doit -elle se faire avec des gants
, sous une hotte ventilée ou dans un local
suffisamment aéré.
D'autres acides peuvent aussi
être utilisés , ainsi Howle ( 1974 ) utilise une
solution de 5 % d'acide thioglycollique et de 9
% d'orthophosphate de calcium dans de l'eau pur
dégager des crânes de poissons fossiles de leur
gangue faite d'hématite. Les ions de fer de
l'hématite sont convertis en sels ferreux
solubles. On peut aussi utiliser les acides
hydrofluoriques et hydrochloriques , l'hexamétaphosphate
de sodium , le thiosulphate de sodium , le
peroxyde d'hydrogène , l'hypochlorite de sodium
et la pyridine.
Pour en savoir plus :
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CORNWALL I. W. 1956. - Bones for
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KUMMEL B. & RAUP D. , ( Eds. ) ,
1965. - Handbook of the palaeontological
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LEIGGI P. & MAY P. ( Eds. ) ,
1994. - Vertebrate paleontological techniques ,
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Press edit.
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fossil vertebrates , Mus. Journal ,vol.
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STUCKER G. , 1961. - Salvaging
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TOOMBS H. A. , 1948. - The use of
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TOOMBS H. A & RIXON A. E , 1955.
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